A lire absolument l’histoire de l’iPod perdu dans les toilettes d’un avion, et de l’alerte à la bombe qui en a suivi … racontée par le propriétaire de l’iPod. Histoire extra-ordinaire, et effarante par le traitement infligé au gamin de 18 ans qui l’a perdu.
Et la même histoire racontée par une passagère, ancienne universitaire spécialiste de la guerre froide, avec cette conclusion assassine, mais qui me fait plaisir :
I found myself wondering whether "playing it safe" in dealing with airplane incidents is not being taken too far. And if, in the end, such responses to inevitable lapses on the part of the passengers (a dropped iPod, a forgotten toy or cellphone) are not doing us more harm than good.
Even if we forget about the stress and discomfort caused to passengers, inflexible overreactions to airplane "incidents" are a drain of money and resources, which might better be spent on figuring out ways to deal more effectively and consistently with real threats to our security.
Judging from my experience last Tuesday, there is a lot of room for improvement in the system of airport emergency response
[Traduction approximative] :
“J’en suis venue à me demander si "ne prendre aucun risque" avec les incidents en avion n’est pas pousser le concept un peu trop loin. Et si, à la fin, de telles réponses à des bourdes de passagers (un iPod qui tombe, un jouet ou un téléphone oublié dans l’avion) ne nous font pas plus de mal que de bien.
Même en ne tenant pas compte du stress et de l’inconfort causé aux passagers, des réponses exagérées à de tels "incidents" en avion représentent des pertes d’argent et de ressources faramineuses, qui seraient sans doute mieux utilisées à s’occuper efficacement et de manière consistante des menaces réelles et sérieuses à notre sécurité.
A en juger par mon expérience personnelle mardi dernier, il reste encore beaucoup d’améliorations à apporter au système de gestion de crise des aéroports”
Il faudrait signaler à nos responsables que la dernière mesure à prendre, en plus des actuelles, pour rendre les avions sûrs à 100%, serait de les menotter sur leurs sièges pour être sûrs qu’ils ne font pas un pas de travers ; et les bailloner, pour qu’ils n’aient pas de mots malheureux.