Cette année n’échappe pas à la règle : les stands des constructeurs au mondial du deux-roues sont remplis de … motos ? oui, bien sûr, heureusement.
Comment les constructeurs attirent-ils les motards et les journalistes sur leur stand ? Par leurs nouveautés, des machines tellement incroyables, nouvelles, novatrices, splendides, que personne ne peut y résister ?
Naaaan … ni en sueños.
Voilà comment les constructeurs attirent le chaland : des filles à moitié à poil prenant des poses lascives. D’autres preuves ? Sur le repaire des motards, ou moto-station (videos), par exemple.
Chez Kymco, tous les quart d’heure, la techno est jouée à fond, et trois malheureuses gogo-danseuses, se déhanchent lascivement. Dès que la musique s’arrête, il n’y a plus personne sur le stand, preuve s’il en était que sans ces gogos, il n’y aurait personne pour s’intéresser à eux.
J’imagine la tête du type, ce fameux cadre moyen quarantenaire typique du nouveau scooteriste, débarquant pour la première fois dans ce salon, en famille, pour regarder quel scooter il va s’acheter, et tombant sur ce spectacle machiste, avec des femmes qui jouent le rôle de mini-putes.
Si encore ils mettaient des hommes à côté, par tellement pour satisfaire les femmes et les homos, mais surtout pour essayer de donner l’impression qu’ils ne cherchent pas à faire appel aux plus bas et premiers instincts de la bête sexuelle qui sommeille en chacun de nous. Pour essayer de faire croire que c’est une animation un minimum réfléchie, un minimum artistique.
Non, on ne s’extasie pas sur la belle bécane, mais sur celle qui la chevauche, et de préférence, peu vêtue et prenant des poses suggestive. Ce n’est pas la femme égale de l’homme, la femme motarde, non, c’est la femme objet, celle à qui on dit "tais toi et suce !".
Voilà la belle image du motard qu’offre les constructeurs motos, un mec qui bouge, pense, achète, et conduit par et avec sa queue.
Reluisant.
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