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Je sèche …

dimanche 26 février 2006, par machin

Je dois écrire une lettre de motivation candidature pour le conseil d’administration d’une association professionnelle.

L’association est jeune, et les statuts ont été fait par un - grand - cabinet d’avocat, l’un des initiateurs. Et pour faire les choses bien, les membres fondateurs se sont réservés certains sièges du CA pour une longue période, ainsi que tous ceux du bureau éxécutif.

Au bout de quelques mois, ils ont été obligés de nommer un CA provisoire, sous la pression d’un petit con / grande gueule (comprendre : moi) soutenu par quelques personnes plus diplomates. Ils ont bien dû, par là même, lâcher un peu de pouvoir. Mais le chemin pour arriver à un fonctionnement démocratique est encore long.

La raison : les membres fondateurs - qu’on voit rarement d’ailleurs - espèrent bien tirer de substanciels avantages de cette association, qui regroupe (et de plus en plus) les professionnels d’un domaine nouveau pour les entreprises. Tout est à faire, et ils comptent bien que l’association travaille, mette des choses en place, fasse des propositions, pour qu’ils puissent ensuite tirer la couverture à eux - ils l’ont déjà fait, à l’occasion de ces formations évènementielles qui ont lieu régulièrement.

Alors voilà le deal : je suis dans le CA provisoire depuis quelques semaines, et je me présente, soit-disant pour le blabla habituel : le développement de l’association, de son positionnement, de la nouvelle fonction, bref, tout le toutim.

En fait, j’y vais avant tout pour autre chose : arriver à terme (proche j’espère) à déboulonner ces pachydermes des fauteuils qu’ils occupent, pour certains induement. Et faire de cette association non plus un GIE, mais un vrai regroupement de professionnels qui œuvrent pour la collectivité.

Et ça, je peux difficilement le dire dans ma lettre de présentation. D’abord, parce que ça ferait trop politique (hmmm, vraiment ?). Ensuite, annoncer publiquement leur prochaine mise à mort, c’est d’abord annoncer la mienne. Et là, ça coince, forcément.

Bref, il est près de 2h du matin, j’ai déjà pas loin de 30h de retard dans le dépôt de ma candidature, et je sais pas quoi dire. Je sèche, c’est chaud !

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