Quand Mittal a lancé son OPA sur Arcelor il y a deux ans, une sale rumeur courait sur le prédateur : il rachetait des usines, des groupes entiers, coupait les investissements, et récupérait le cash-flow.
Aujourd’hui, la solution serait que l’Etat prenne en charge les investissements que Mittal refuse de faire ? Pour le grand bénéfice de la famille Mittal, principale actionnaire du groupe ?
"Nous sommes prêts à faire le nécessaire, quel que soit le propriétaire (de l’unité), car notre objectif c’est de garder des usines ouvertes en France, parce qu’un pays qui n’a plus d’usines est un pays qui n’a plus d’économie", a déclaré le président de la République devant 400 sidérurgistes, à l’issue d’une visite du site qui a duré près de 45 minutes.
Mmmh ?
“Les parlementaires devraient ratifier cette semaine le nouveau traité européen”
Bah … est-ce que ça a un sens aujourd’hui de dire le scandale que représente cette ratification par voie législative, pour contrer le choix d’un Peuple ? Nos hommes politiques, Sarkozy en tête, ont-ils seulement conscience de fouler aux pieds ce qu’ont dit les français en 2005 ?
Cela a-t-il un sens de rappeler encore une fois que le traité de Lisbonne n’est qu’un maquillage du fameux traité constitutionnel ?
"Seuls comptent les résultats", disait récemment Sarkozy, preuve du respect qu’il porte à ses électeurs. La preuve par l’exemple.
Cela a-t-il encore un sens de rappeler Sarkozy à ses engagements, tellement tout le monde - leaders politiques ou d’opinion en premier - paraît s’en désintéresser :
A chaque grande étape de l’intégration Européenne il faut donc solliciter l’avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple (...) Je le dis comme je le pense, simplement. Je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Français que la Constitution Européenne est un acte majeur et d’en tirer la conséquence qu’elle doit être adoptée entre parlementaires, sans que l’on prenne la peine de solliciter directement l’avis des Français (...) Je crains dans ce cas (vote parlementaire) une réaction d’incompréhension sévère de nos compatriotes.
Convention nationale de l’UMP, le 9 mai 2004