Comme d’habitude chez Philippe Bilger, si le ton est incisif, le fond est tellement juste :
On aurait pu dire au rapporteur Houillon, qui s’en gargarise tant, que la culture du doute aurait du bénéficier à notre collègue Burgaud. On aurait pu rappeler au même qu’il n’était pas obligé de confondre, sous une même casaque, le député en vigilance démocratique et l’avocat en démagogie judiciaire. On aurait pu inviter tel ou tel député à ne pas compenser la pauvreté de la question par la violence du ton. On aurait pu. Mais tout cela est derrière nous. Inutile d’y revenir. Attendons la suite, le rapport d’étape, les conclusions définitives. Ne donnons pas l’impression d’avoir peur en niant la qualité de l’outil. L’ouvrage viendra et on verra ce qu’il faudra en penser.