Ca y est donc : j’ai annoncé à mes petits camarades que, sauf, bombe atomique, je ne repartirai pas pour un deuxième tour.
Le silence des uns est aussi assourdissant que les commentaires d’autres :
c’est une décision lourde à prendre et pas évidente, elle t’appartient
me dit Y. F. se contente d’un mystérieux "L" quand les autres ne disent rien.
J’aimerais croire que cela permettra un électrochoc, que chacun se retrouvera à sa place, comme cela devrait être.
Mais je sais au fond de moi qu’il n’en sera rien. Pas tant à cause de moi que parce que cette organisation doit s’adapter - une nouvelle fois - à un monde qui a profondément changé ces 5 dernières années, et, partant, une relation à la société et aux politiques profondément différentes.
Cela ne changera fondamentalement rien, les hommes changes, les idées restent. Et nous continuons à nous battre pour elles.