La Cour estime qu’une telle discrimination, relative au respect de la vie privée et familiale, ne peut se justifier que par "des raisons particulièrement graves et convaincantes". "Or, de telles raisons n’existent pas en l’espèce, puisque le droit français autorise l’adoption d’un enfant par un célibataire, ouvrant ainsi la voie à l’adoption par une personne célibataire homosexuelle", indiquent les juges qui se sont prononcés par une majorité de dix voix contre sept. (source)
Bah oui :
Mais à partir du moment où l’adoption est ouverte aux célibataires, c’est là que réside la véritable discrimination, qui consiste à refuser l’adoption à un individu qui se déclarerait homosexuel, là où elle serait accordée à un hétéro.
C’était en septembre 2006, déjà. Et avant, aussi.